‘Indiennes sublimes’, Inde, Orient, Occident Costumes et textiles imprimés des XVIIIe et XIXe siècle

Exposition
Indiennes Sublimes

13 sept 2011 - 10 janvier 2012

« De l’Asie à l’Occident et de l’Inde à la Provence, l’exposition retrace le parcours singulier de l’indiennage au XVIIIe et XIXe siècles et des influences techniques et artistiques entre les civilisations. Les compagnies des Indes ont créé un flux incessant d’échanges et de commandes spécifiques pour le goût occidental. Les indiennes traversent ainsi l’histoire des modes et des styles tout en labellisant les pratiques régionales.

L’exposition nous est présentée grâce à la passion de collectionneurs provençaux qui ont réuni pour l’occasion une sélection de leurs plus belles pièces, rares bien sûr et véritablement ... d’un autre monde. »

 

Retour sur l’histoire de l’impression textile

Palempore des Indes, Kalamkari de Perse, toiles imprimées de Nîmes, de Marseille ou de Jouy sont tous connus au XVIIIe siècle, sous le vocable d’Indienne, en référence à leur origine lointaine, ou de chintz en Angleterre. La tradition ancestrale des toiles de coton peintes ou imprimées à la planche de bois puis pinceautées, nous est arrivée de l’Orient et des Indes au XVIIe siècle. En Europe, seul les tissages de chanvre de laine et de lin habillaient le peuple, les classes dominantes portant les velours façonnés, brocard de soie et d’or et autres riches soiries tissées. Il est étonnant de constater qu’en Occident,  l’impression sur étoffe est véritablement une invention “moderne”.

Nous remontons le temps grâce à cette exposition, aux origines et à l’apparition du coton imprimé en occident à la fin du XVIIe siècle et à la naissance des compagnies d’importation occidentale. Les compagnies des Indes portugaises, anglaises, hollandaises puis françaises vont «déballer» en Europe et à Marseille (qui a occupé une place centrale dans ce commerce) des produits jusqu’alors inconnus : le café, les épices, les pierres précieuses et ... les indiennes initialement réservées à la noblesse ou à la riche bourgeoisie. Un produit de luxe donc, comme tout ce qui est rare et prisé. L’engouement en Angleterre, en France, tout comme en Provence,  a été immédiat et le pouvoir central a dû interdire à plusieurs reprises l’importation des toiles peintes, tellement l’engouement et la fascination qu’elles produisaient menaçaient les industries locales.

Catalogue: 

Infos pratiques: 

A la galerie de la Villa Rosemaine
436 route de plaisance 83200 Toulon

Les mardis de 14h00 à 18h00 ou sur rendez-vous

​Entrée 5 €
Gratuit pour les enfants de moins de 6 ans et pour les adhérents

Dossier de presse: