Provence: un rêve d'Orient / Les Chafarcanis / Hôtel d'Agar Cavaillon

Les Chafarcanis, ces toiles teintes des Indes, de Perse et du Levant, aux origines des tissus imprimés provençaux du 16e au 19e siècle.
....Une première mondiale ... Les chafarcanis, ces toiles teintes importées des Indes du levant et de Perse depuis le XVIe et produites à Marseille à partir de 1648 grâce aux arméniens.
D'autres centres de production arriveront par la suite dans toute la Provence: Avignon, Aix, Nîmes, Montpellier, Aubenas ...
Courtepointes, robes, droulets, jupons, casaquins, capes, les chafarcanis sont aussi utilisés en réemplois. A côté d'eux seront montrés les plus beaux tissus imprimés indiens des XVIIe et XVIIIe siècle.
Une salle est consacrée à l'histoire de la peste de Marseille de 1721, le grand Saint Antoine chargé de ballots d'indiennes et de chafarcanis a déversé sur la Provence cette terrible maladie.

L'artiste invitée Nathalie Du Pasquier dressera un fil conducteur à travers cette histoire de la mode et des passions, grâce aux "Olivades" dernier producteur d'indiennes en Provence.
Des événements viendront ponctuer l'exposition tout l'été.

"Fashion Forward, 3 siècles de Mode (1715-2016)

Le musée des Arts décoratifs célèbre les trente ans de sa collection de mode . C’est aussi l’opportunité d’en dessiner les forces et d’en rappeler ses particularités : une collection nationale de mode et de textile conservée au sein du musée en dialogue avec les autres départements du musée des Arts Décoratifs, musée de tous les objets. L’exposition réunit 300 pièces de mode féminine, masculine et enfantine du XVIIIesiècle à nos jours, issus de son fonds, assemblées, regroupées pour dessiner une frise chronologique inédite.

La mode aux Arts Décoratifs, c’est aujourd’hui plus de 150.000 œuvres, textiles et costumes anciens, pièces de haute couture, silhouettes emblématiques du prêt-à-porter, mais aussi accessoires, chapeaux et souliers, sans compter d’importants fonds de dessins et photographies, d’archives de créateurs de premier plan, Elsa Schiaparelli, Madeleine Vionnet ou Cristobal Balenciaga. Ces collections, qui sont les collections nationales de référence, sont ainsi formées de la réunion de deux fonds admirables, celui du musée des Arts décoratifs, depuis sa création en 1864, et celui de l’Union française des Arts du Costume (UFAC), créé en 1948, aujourd’hui présidé par Pierre Bergé, et dont le musée des Arts décoratifs a la charge.

"Anatomie d'une Collection" Musée de la Mode Palais Gallièra Paris

Qui porte quoi ? Telle est la question posée par le Palais Galliera à travers l’exposition Anatomie d’une collection. De l’habit de cour au bleu de chauffe, entre anonymes et célébrités, l’exposition réunit une centaine de pièces de vêtements et accessoires issus du fonds Galliera pour revisiter la mode du XVIIIe siècle à nos jours. 

Habit du Dauphin, gilet de Napoléon, robe de l’impératrice Joséphine, veste d’amazone de Cléo de Mérode, pantalon d’ouvrier, robe de George Sand, collet de Sarah Bernhardt, uniforme de zouave, salomés de Mistinguett, habit de forçat, chapeau-chaussure de Gala, tablier de travail, tailleur d’Audrey Hepburn, manteau d’Elsa Schiaparelli, robe de la duchesse de Windsor, pyjama du soir de Tilda Swinton... une centaine de pièces avec ou sans pedigree identifient ceux qui les ont portées. 
Anatomie d’une collection, c’est un choix de vêtements incarnés qui reflètent la constitution même des collections en même temps que la complexité d’attribution exigée par chacune des pièces de ce patrimoine. Pour le visiteur, une invitation à découvrir la richesse du fonds Galliera.

"Cachemire" il segno in movimento" Museo del Tessuto Como

Une exposition autour de la Boteh, des motifs Paisley et Cachemire avec 150 pièces exposées présentant tissus imprimés et façonnées, châles, habits, haute Couture,cravattes et accessoires. Les collections présentées proviennent essentiellement de la Fondazione Antonio Ratti, une des plus importantes collections de Châle cachemire au Monde. Mécène célèbre, il a fait don d'une partie de sa fortune au Métropolitan Museum of art de New York. 

Le parcours valorise également l'insdutrie de la soie de la région de Como en Italie, peu connue et cependant avec une production importante pour la haute Couture en Europe au XXe siècle. A déguster sans modération sur les rives du Lac de Come en Italie !

Pages